Femme moderne, indépendante et fichtrement féministe, je peux interpréter ma renommée en tant que journaliste seulement à mon talent. J’aime dire que papa et maman n’ont rien à voir avec mon aspiration à monter dans la société. Peut-être suis-je un peu trop carriériste mais c’est bien ce défaut qui m’a mis un peu de plombs dans l’aile. Née avec une cuillère en argent dans la bouche, j’ai été éduquée de manière très traditionnelle. Maniérée et diplomate, je pratique l’art de la plaidoirie aussi bien que dans un tribunal. Un parfait modèle de femme intelligente et belle car nous n’allons pas tergiverser, je suis plutôt pas mal. D’ailleurs, cela ne me dérange pas de me servir de mes atouts pour assouvir mes désirs et mes projets. Originaire des îles d’Hawaii, la morosité n’est pas pour moi. Habituée au soleil et aux festivals, je suis devenue au fil des années, une fêtarde invétérée et je le relate aux travers de mes péripéties dans mon blog. D’ailleurs, celui-ci raconte tous mes coups de gueule mais aussi de tête. Partir en road-trip à une heure du matin pour une destination inconnue, ça me connait. Impulsive et addict à l’adrénaline, il me suffit d’un peu d’aventure pour piquer ma curiosité. Le surnaturel ? Captivant mais soyons réaliste, la seule chose qui me captive est cette démesurante confiance qu’on lui accorde.

Originaire du Maui, l’une des plus grandes îles de l’archipel d’Hawaii, mes géniteurs sont les heureux propriétaires d’une chaîne d’hôtels de luxe internationale. De ce fait, on ne peut pas dire que j’ai vécu dans la pauvreté matérielle mais sociale vis-à-vis de mes parents sûrement. L’éducation est une affaire de famille et les moments de tendresse une affaire de domestique. Mais ainsi j’ai pu apprendre à connaître un monde où argent rime avec pouvoir et où les sentiments sont relayer en seconde position. Mais trêve de bavardage, mon enfance d’une certaine manière n’est pas intéressante. J’étais une enfant sage, polie et répondant aux attentes des ancêtres. Malheureusement, c’est à partir du collège que tout bascula. Les fréquentations, les premiers émois ont eu raison de moi. Je n’avais qu’une envie : sortir de mon train-train quotidien. Le collège fut mon entrée dans la cour des grands et surtout l’heure des premiers choix. Suivre toujours et encore la voie toute tracée qui m’était offerte ou suivre un chemin plus risqué. Ayant toujours eu un sens aiguisé de la mode et une faculté appelée « être au bon endroit, au bon moment », j’ai créé un blog nommé « Pixie Rock’s » où je relatais mes coups de cœurs, les dernières rumeurs et m’efforçais d’avoir un avis sur des sujets d’ordinaires inintéressant pour des collégiens. D’abord considéré comme un journal intime, j’eu beaucoup plus de succès que je ne l’aurais espéré. Très vite, mon blog piqua l’intérêt des élèves, des professeurs puis des visiteurs extérieurs.